Description

Vous connaissez surement la cuvée Verger de l’Étang qui a fait son apparition chez Benoit Courault pour le millésime 2020. Elle contient une belle part de pineau d’aunis planté il y a une petite dizaine d’années sur les schistes de coteaux complétée par du grolleau. La vinification s’est déroulée en levures indigènes suivi d’un élevage de 6 mois très majoritairement en cuve. Une petite pincée de soufre a été ajouté à la mise en bouteille

Le Pineau d’Aunis est tout de même un super cépage dès lors qu’on le vendange à bonne maturité et avec des rendements maitrisés. Ça tombe bien, c’est exactement ce que fait Benoit avec cette cuvée. Les notes de poivre blanc, caractéristiques du cépage pour beaucoup d’amateurs (mais qui sont en fait un signe de maturité sur le fil…) ne sont pas vraiment présentes ici. Par contre, le floral est bien là lui et surtout on retrouve un fruité joyeux, éclatant, limite régressif, sur la fraise et la cerise. Le grolleau apporte son juteux et aide à maintenir un niveau d’alcool bas. Les tanins sont microscopiques, et offrent un toucher de bouche tout en délicatesse. C’est d’ailleurs vraiment globalement d’une grande finesse. Une sorte de Poulsard d’Anjou en somme et dans un style évanescent et en gourmandise, c’est vraiment une super bouteille.

Existe aussi En Magnum

Artisan-paysan, Benoit Courault aime bichonner ses quelques hectares de vignes angevines comme un petit jardin. Tisanes de plantes, semis d’engrais verts et labours au cheval font partie de ses pratiques à la vigne. Un soin extrême est apporté au matériel végétal et notamment à sa sélection. De la vigne à la cave, tout est fait dans “le respect du vivant” : le domaine est certifié en agriculture biologique par Nature et Progrès (Benoit n’en fait pas mention sur l’étiquette) et l’utilisation du soufre est extrêmement modéré. Les vins, de (très) haut niveau, ont gagné en pureté et en précision sur les derniers millésimes tout en gardant une belle personnalité. Un vigneron majeur de la région.